L’industrie textile-habillement serait la 3ème industrie la plus polluante après l’industrie pétrolière et l’industrie du papier.
Elle est en effet grande consommatrice d’eau et de pesticides pour
la culture du coton, d’énergie pour la laine ou la soie, de solvants et
substances chimiques pour la viscose et les apprêts textiles, et de
ressources non renouvelables pour les matières synthétiques issues de la
pétrochimie comme le polyester, le polyamide ou l’élasthanne. Et cet
impact croit au rythme effréné de la Fast Fashion : nous produisons désormais deux fois plus de vêtements qu’il y a 20 ans !
Cette
production débridée a, comme conséquence directe, une augmentation
importante des déchets textiles : chaque année, 13,1 millions de tonnes
de textiles sont jetées dans le monde.
Au-delà
de ce premier constat, la question de l’innocuité des matières revêt
aussi une importance toute particulière pour les consommateurs, et ce
d’autant plus dans le secteur de la lingerie, du balnéaire et de
l’activewear où le corps est en contact direct avec le produit. Ces
derniers s’interrogent ainsi de plus en plus sur la provenance des
matières, sur les substances chimiques utilisées, mais aussi sur
l’ensemble du processus de fabrication. En somme, ils exigent des
produits sains et sûrs qui aient un impact environnemental de production
limité, tout en étant facilement recyclable et/ou revalorisable.
Pour
répondre à ces exigences, il est désormais indispensable de repenser en
profondeur le mode de production des produits, et d’appliquer les
principes de l’éco-conception dont l'objectif est d'optimiser au mieux
les impacts sur l'environnement (consommation d'eau et d'énergie,
réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, quantité
de déchets générés...) et sur la santé humaine (toxicité humaine) tout
au long du cycle de vie du produit, tout en conservant les performances
du produit lors de son utilisation et en évitant les transferts de
pollution liés aux différentes alternatives envisagées.
Fort
heureusement, de nombreux industriels mettent déjà leur ingéniosité au
service de la protection de la planète et de l’Homme, en concevant des
matières premières et des procédés de production répondant aux enjeux
environnementaux et sociétaux de la filière. Et si ces solutions
n’étaient pas aussi performantes que les solutions conventionnelles il y
a encore quelques années, la nouvelle génération de fibres et de
procédés plus respectueuse de l’environnement offre aujourd'hui de
nombreuses fonctionnalités qui peuvent séduire les marques et répondre
aux attentes des consommateurs.
C’est ainsi
qu’Eurovet, en partenariat avec la Fédération de la Maille, de la
Lingerie & du Balnéaire, a choisi cette année de mettre en avant ces
innovations "durables" appliquées aux marchés de la lingerie, du
balnéaire et de l’activewear et ce, tout au long de la chaîne de
fabrication du produit.
Osez repenser votre produit !
Pour vous y aider, Réduire, Réutiliser et Recycler sont les trois
principes au cœur de ce leaflet !